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Pour toute proposition de contribution,
envoyez un mail à vegetale.vallee@gmail.com.

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  • Une nouvelle découverte du laboratoire Végétale Vallée.

    Depuis la mise à contribution de la société civile, la recherche du laboratoire en communication n’a fait que progresser à grande vitesse. Les investigations menées aux Prés-Saint-Jean ont entre autres abouti à la découverte d’une plante endémique.  

    Quelle chance ! Un heureux hasard. 

    Cette découverte incroyable a été réalisée par un petit groupe d’enfants aux Prés Saint-Jean et a eu lieu sur un malentendu. 

    (photo d’illustration, l’Elymus Chalonaise n’apparait pas sur cette image)

    Alors que nous avions convié, à l’initiative des espaces verts de la ville, les riverains des Prés Saint-Jean à une séance de bouture publique, un petit groupe d’enfants bien intentionné a cru qu’il leur fallait ramener des plantes pour en faire des boutures. Nous n’avions peut-être pas assez insisté sur le fait que Stéphane des Espaces Verts de Chalon amenait dans son escarcelle tout ce qui était nécessaire pour bouturer. Ils sont donc quelques-uns à être aller prélever des petits plants comme ils le pouvaient. Ils en ont trouvé dans le quartier et un peu plus loin, notamment sur les pourtours du lac des Prés Saint-Jean.

    Je revois encore Moumin et Nafige arriver en nage, tout fiers, les paumes renfermant leurs trésors verts et les genoux tout crottés de terre humide. Ils sont allés prospecter aux abords du lac et ont scruté la berge. Ils sont tombés sur un spécimen Elymus. Une plante qui ne se trouve nulle part ailleurs. Cet Elymus là ne se rencontre qu’aux abords du lac. Parmi les plants, Elymus chalonnaise (comme nous l’appelons désormais) est une petite plante à l’aspect sobre et simple. Elle pourrait aisément être confondue avec sa sœur plus connue l’Elymus repens dite plus communément chiendent. 

    A la différence du chiendent, celle-ci a de légers reflets bleu canard sur ses tiges et surtout une petite fleur au printemps. 

    Pourquoi je vous parle autant de Elymus chalonnaise ?

    Figurez-vous que nous ne l’avons pas bouturée (même si le chiendent est une plante qui se bouture très facilement), nous sommes restés sur les Irésines afin que tous les enfants bouturent la même espèce. Cependant nous l’avons emportée avec nous au labo et avons tenté de parler avec elle. Ses réponses sont spectaculaires.

    Les idéogrammes moléculaires que nous retransmet le végétoscope, ses réponses en somme, sont très différents de tous les idéogrammes produits jusque-là par les autres végétaux que nous avons pu interroger. Aucun de ses idéogrammes n’entre dans notre classification. Ni dans la catégorie des OUI, ni dans celle des NON.

    Nous sommes à la fois enthousiastes, surexcités, pour l’instant les images des idéogrammes passent entre les mains expertes de nos cryptographes et nous ne pouvons encore vous les divulguer.

    Toute l’équipe de Végétale Vallée est à l’heure actuelle en plein travail sur leur traduction. Mais ce qui est probable, c’est que les plantes ne font pas que dire oui ou non. Elles produiraient des phrases. Je ne devrais pas vous écrire tout cela de sitôt, je vais me faire tuer… Notez le conditionnel employé. (Mais j’en mettrai ma main au feu.)

    Morgane Da Silva

  • https://chroniques-architecture.com/larchitecture-en-plein-essor-la-preuve-par-le-vegetoscope/
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  • C’est parfois dur, mais c’est aussi ça la réalité. Rien n’est jamais couru d’avance.
    « On contient sa mort comme le fruit son noyau » Dr Foliot se souvient de ces mots de Rainer Maria Rilke lorsque la labo reçoit des nouvelles d’un bébé plante mort quelques jours après son arrivée dans une famille d’accueil.

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  • Le laboratoire Végétale Vallée, le Dr Isabelle Foliot et le Dr Morgane Da Silva, vous invitent à participer à leur enquête d’observation des correspondances comportementales entre humains et végétaux.

    Lien vers le questionnaire

    À tous les Chalonnais et Chalonnaises : la science a besoin de vous.
    Merci d’avance pour votre participation.

  • Hier au soir, le laboratoire a reçu par mail, ce document audio dont voici un extrait (version longue en fin d’article):

    La source qui a transmis ce document se dit être proche du conseil régional de l’ordre des architectes Bourgogne Franche-Comté (CROA).
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  • Au soir du 25 avril, à l’issue de la conférence de presse de Végétale Vallée au Colisée, les habitué.e.s de PEP 71 s’étaient proposé.e.s pour être « famille d’accueil pour trois mois ». En effet, dans leur protocole de recherche, les chercheuses, Dr Da Silva et Dr Foliot, avaient soumis, en collaboration étroite avec le service des espaces verts de la ville, une expérience accompagnée d’un suivi scientifique très cadré pour permettre une « rencontre-observation » mutuelle inter-règnes. Le 25 avril, les habitué.e.s de PEP 71 étaient venu.e.s vers la table des bébés plantes et avaient choisi un bébé pois chiche.

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  • DROIT DE RÉPONSE.

    Nous avons reçu ce matin une tribune à notre encontre que nous décidons de publier ici par souci de transparence. Et nous y répondons.

    Prise de position, courrier adressé par E.V.

    « Mardi 25 avril, un laboratoire de recherche privé installé dans les anciens bâtiments de l’usine Kodak a organisé dans les Salons du Colisée une conférence de presse afin de faire connaître au grand public le produit de ses travaux. Deux salariées présentées par leur entreprise comme des scientifiques ont présenté une découverte majeure : celle d’un dispositif de communication avec le monde végétal qui semblerait manifester une intelligence quasi humaine ou, tout au moins, comparable à celle que certains milieux militants prêtent aux animaux. Ces annonces, servies par une mise en scène réussie (lumières tamisées, musique ténébreuse) n’ont pas manqué de susciter dans un auditoire nombreux des réactions fortes allant de l’enthousiasme extatique d’un esprit troublé à l’hystérie larmoyante d’une jeune architecte manifestement travaillée par des passions peu compatibles avec l’exercice d’une profession pourtant marquée de coutume par la rigueur et la dignité. Néanmoins, et comme en toutes choses, il convient de savoir raison garder, et d’examiner de plus près ce qui s’est joué mardi soir. En premier lieu, une information et ses sources méritent toujours d’être soumises à une vérification formelle. Si Morgane da Silva et Isabelle Foliot, les deux employées de la société Végétale Vallée, présentaient toutes les apparences de la respectabilité scientifique (jusqu’au port d’une blouse pour Mme Foliot), aucune des deux ne semble publier dans des revues à comité de lecture : elles sont manifestement absentes des bases Scopus et Web of Science, ce qui n’est pas bon signe, mais sans doute pas sans lien avec leur absence de rattachement à des groupes de recherches ou à des laboratoires publics. On ne trouve aucune trace de participation à des colloques et aucune publication ni dans un ouvrage collectif, ni la moindre monographie. On en vient à douter qu’elles soient titulaires du moindre titre universitaire et, au reste, leurs CV sont introuvables, ce qui rend leur parcours aussi flou que le financement de leur entreprise.

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  • La recherche participative dans la rue.

    C’est aux Prés Saint-Jean qu’une partie de l’équipe Végétale Vallée a commencé à collecter des contributions de la société civile. L’enjeu des scientifiques était alors d’engranger des questions des riverain.e.s à destination des plantes.

    « Les plantes ne veulent plus de nos questions protocolaires et scientifiques, les personnes rencontrées ici sont très coopératives et je suis heureuse de pouvoir faire lien entre elles et elles. Leur contribution est inestimable. » nous livre Morgane Da Silva.

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